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Portrait
Accompagnement Giropharm

Portrait de pharmacien - Stéphane Abecassis

Pharmacien et Biker, on dit oui ! Découvrez le témoignage de Stéphane Abecassis, adhérent Giropharm et titulaire de la Grande Pharmacie de l'Union à Argelès-sur-Mer (66). À la fois professionnel de santé et fortement engagé dans une association qui lutte contre la maltraitance infantile, il se confie. Une interview qui fait "vroom vroom" !

1. Quel est votre parcours et pourquoi avoir choisi le métier de pharmacien ?

Au début, je m'étais plutôt orienté vers les Laboratoires d'analyses médicales / biologie médicale car mes parents travaillaient dans ce secteur, donc j'ai poursuivi des études de pharmacie. Finalement, une fois arrivé à la fin de mon parcours universitaire et de nombreux stages en officines, ce métier me "tentait" bien et le contact patients me passionnait.

2. Quelle est la typologie de votre pharmacie ?

J'ai fait énormément de remplacements en clinique ou en officine, en bord de mer ou en montagne dans des petits villages, en ville... J'ai fini par m'installer à Argelès-sur-Mer car cette ville réunissait un peu tout : je n'étais pas côté mer, j'étais plutôt dans le village avec une certaine proximité avec les clients "habitués". En même temps, nous avons aussi ce flux touristique très important qui amène de la nouveauté pendant la période estivale.

Il y a quelques années, cette pharmacie était toute petite mais avec tout de même entre 300 et 800 clients/jour. Depuis, j'ai transféré cette officine et elle est énorme ! Plus de 800m2 de surface de vente avec un flux très important : plus de 550 clients/jour au creux de l'hiver et plus de 1000 clients/jour l'été. Néanmoins, notre philosophie n'est pas d'être un "supermarché", nous développons toujours ce relationnel avec les patients, la livraison à domicile et tous les autres services qu'une plus petite structure peut proposer. Une qualité indéniable selon moi.

3. Quels sont les aspects de votre métier et les projets qui vous passionnent ?

Nous sommes très attachés à l'oncologie. C'était déjà un combat avant qui n'a fait que se renforcer aujourd'hui car j'ai été touché dans mon entourage très proche.

Nous avons énormément développé le Matériel médical avec à nos côtés un livreur en permanence, un commercial et un magasiner en charge de la désinfection.

Finalement, je suis tout simplement passionné par les gens / l'humain, et l'officine permet cela.

4. Quelles sont les tâches sur lesquelles vous vous concentrez en priorité ?

Concernant la crise du Covid-19, la vaccination et les tests ne sont pas à l'échelle de notre flux (10 à 20 vaccinations par semaine). Depuis 2 ans, nous avons une priorité avec mon associé, c'est le bien-être de notre équipe et l'accueil clients. L'un ne va pas sans l'autre. La bonne ambiance n'est pas forcément liée au métier de Pharmacien mais au métier de Chef d'entreprise.

5. Vous êtes particulièrement engagé dans une association qui lutte contre la maltraitance infantile. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Historiquement, j'ai été juré aux Assises à Perpignan. J'ai été tiré au sort sur deux affaires de pédophilie. Au-delà du côté abject de la chose, ce qui m'a le plus marqué c'est la détresse et la solitude de ces pauvres enfants. À l'époque, j'étais motard et je suis tombé sur une vidéo d'une organisation américaine, plus exactement une association de Bikers qui s'appelle Bikers Against Child Abuse® (B.A.C.A). Ce groupe de motards mondialement connu, intervient pour protéger les enfants qui ont subi des maltraitances, des abus physiques, psychologiques ou sexuels. Nous sommes maintenant une soixantaine en France, tous UNIS !